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"Sous la surface" de Gwenaëlle Daoulas. Recueil de nouvelles

Aujourd’hui, je vais partager avec vous la lecture d’un recueil de nouvelles d’une auteure dont j’ai fait la connaissance grâce à un petit « jeu » que j’ai lancé sur les réseaux sociaux il y a un mois environ de cela maintenant : « Appel à lecture ».


Pourquoi j’ai choisi cette œuvre comme première lecture parmi les plus de 250 choix que l’on m’a proposé ?

Tout d’abord une couverture qui m’a interpelée, simple, efficace et qui s’accorde très bien avec le titre du recueil, amenant déjà à une réflexion.

Puis le format « courtes nouvelles » j’avoue en lire rarement, ayant plutôt tendance à dévorer des pavés de plusieurs centaines

de pages habituellement.

Pour finir, un coup d’œil aux commentaires déjà fait de l’œuvre en question sur les sites de ventes ont fini de me décider sur le premier des quatre sélectionnés

de cette première mouture de « appel à lire » ! (et oui, d’autres auront lieu à l’avenir avec les mêmes atouts, achat du livre, chronique et diffusion large de celle-ci !)


L’œuvre :



Donc dix nouvelles, je ne vous ferai pas un résumé de chacune ne voulant pas vous spoiler de trop, juste un petit mot donnant la « tendance » de chacune.

1— « Et par delà la fenêtre, la liberté »

Ma première impression a été l’inquiétude, puis… non je ne vous dirais pas ;)


2— « Quatre secondes »

là, l’angoisse a primé. Une nouvelle où l’on décortique chaque mot pour essayer de trouver un indice quelconque.


3— « Une étrange aventure »

l’amusement pour celle-ci. Le rêve de beaucoup d’auteur(e)s !


4 — « Tel un vélociraptor »

La curiosité, puis l’empathie.


5 — « Le mystère de la chapelle illuminée »

Sans conteste, la curiosité des « cancans », l’intérêt des anecdotes de clochers mises en lumière, si je puis dire !


6— « Requiem pour un pianiste »

Celle-ci, pour une raison qui m’est inconnue a raisonné en moi, comme un gout de déjà ressenti… étrange sensation.


7— « Que suis-je »

Je vais être honnête avec vous, je me le demande toujours ! Captivante est le mot !


8 — « Le secret des tableaux »

Captivante ! Une petite senteur de « Gothika » le film de Mathieu Kassovitz.


9— « Renaissance »

Ode à la vie… simplement


10— « Et c’est dans mes yeux qu’ils lisaient »

Tous les auteur(e)s auront tendant à se reconnaitre à un moment ou un autre dans cette dernière !



La lecture :


Faire une critique d’une œuvre qui vous prend et vous absorbe autant n’est pas évident. J’aurais presque l’envie de vous dire simplement : foncer l’acheter ! Mais non, un peu de sérieux.


Oui, je pense que vous l’avez compris, je suis conquis par ce choix ! Chaque mot semble posé là pour vous faire douter et le suivant pour vous mettre sur une autre piste et ainsi de suite. Sur d’autres nouvelles, les mots jouent avec vos sentiments, vos nerfs voir vos peurs, craintes.


Ces mots semblent avoir tous été posés là après une réflexion poussée afin de vous balloter dans tous les sens et vous faire douter de la compréhension première de ce que vous lisez, pour prendre un virage à 90 degrés et vous déposer à 1000 kilomètres de la destination que vous pensiez prendre.


D’autres promettent de vous emmener à une destination qui vous semble évidente, mais finalement vous lâche en cours de route, à votre entier désarroi.


Une première œuvre prometteuse que l’auteure nous délivre là.


Ah si, j’ai trouvé un petit bémol à ce titre, il fallait bien sinon on m’aurait accusé de favoritisme !

Attention, je vous vois baver là, prêt à noter ZE info ! Redescendez de vos estrades et rangez les boîtes à scoops, cela concerne juste l’édition papier et son format.

Pour un recueil de courtes nouvelles, je le trouve assez grand, un peu trop même.

Certes, il doit entrer dans un sac à main, bien que, pas tous… et il rentre difficilement dans la poche d’une veste d’homme ! (si si, j’ai testé hé ho !)

Je pense qu’un format plus poche aurait été plus adapté.

Car après tout, il est le genre d’ouvrage que l’on emmène avec nous dans la salle d’attente d’un médecin, d’un dentiste ou en auto quand l’on attend son fils à l’école !

(oui, bon on voit de suite que le dernier exemple vient de mon vécu, j’en ai lu 95 % dans ce cas là : p)

Voilà c’était le côté négatif à dire ! gnark !



" Un prisonnier qui rêve d’évasion ; un monstre inquiétant qui chasse ses proies dans la ville endormie ; une petite chapelle mystérieuse, à laquelle on prête d’étranges pouvoirs ; ou encore une vieille femme qui assouvit sa vengeance après toute une vie entre parenthèses… Découvrez leurs histoires insolites, ainsi que celles d’un auteur prolifique propulsé dans un monde parallèle, d’un écrivain en panne d’inspiration ou encore d’un pianiste trop aimé… Dix nouvelles qui font craqueler la mince frontière entre le fantasme et la réalité. Méfiez-vous, lecteur ! Les apparences sont souvent trompeuses. "


disponible en papier et e-book par-là =>

https://amzn.to/342Dca5




Petites questions à l'auteure :


Gwénaëlle Daoulas ( Gwen dans les questions / réponses )



Xpos : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs rapidement ?


Gwen : Je peux ! Je vis dans l’Aisne, je suis professeur de français dans un collège, et quand j’ai le temps, j’écris. Quand je n’ai pas le temps, mon cerveau garde le cap pour apporter des idées : comme tous les auteurs, l’imagination n’est jamais en veille !


Xpos : Toujours 4 poules et un mari ?

Gwen : Tout à fait ! Ajoutons à cela mes jumeaux : un petit garçon et une petite fille de 18 mois (je vous ai dit que je manquais de temps pour écrire, je crois ?)


Xpos : J’ai vu que vous aviez écrit votre première nouvelle très tôt et même gagné un concours jeune ? Lequel et avec quel écrit ?


Gwen : En effet ! Quand j’habitais à Amiens, ma professeure de français de 4e a dû un jour en avoir assez de mes rédactions de 15 pages, et m’a fait participer au concours de nouvelles Les Quatre Points Cardinaux. Ce concours national, dont la cérémonie se déroulait dans des hauts lieux de l’Aisne (Laon, Château-Thierry ou même la maison de Paul Claudel) était ouvert aux enfants, adolescents, adultes et adultes francophones. Il a malheureusement disparu depuis quelques années. En 2001, à 13 ans, j’y ai gagné le 1er prix dans la catégorie collège avec la nouvelle Une étrange aventure (que j’ai légèrement remaniée depuis). J’ai récidivé ensuite en leur proposant, devenue adulte, les nouvelles Le mystère de la chapelle illuminée et Et c’est dans mes yeux qu’ils lisaient.Je garde un souvenir très émouvant de ces trois cérémonies, car c’est grâce à ce concours que j’ai pris conscience, adolescente, que ce que je voulais faire, c’était écrire. Et transmettre cette passion. Quelle joie et quelle fierté alors, quand je suis allée en 2014 à la cérémonie de remises des récompenses pour Et c’est dans mes yeux qu’ils lisaient (la dernière nouvelle du recueil), d’y être accompagnée de deux de mes élèves de 4e, très talentueuses, qui ont remporté les 1er et 2ème prix dans la catégorie collège ! La boucle était bouclée, en un sens.


Xpos : D’autres œuvres publiées ou de prévues à l’avenir ? (Dites oui svp) OK, pas très impartial, mais chut !

Gwen : Oui 😊 pas d’autres œuvres publiées, mais je travaille sur deux projets : une série d’albums pour enfants, que j’espère pouvoir illustrer moi-même, mettant en scène une fillette et sa peluche. Les albums seront fortement teintés de fantastique, mais je les envisage aussi comme un éveil culturel. Mon deuxième projet est un roman historico-fantastique où se mêlent plusieurs registres : il se développe sur plusieurs époques, plusieurs lieux, avec le surnaturel comme toile de fond. J’ai déjà peint une esquisse du tableau surnaturel qui sera un élément moteur de l’histoire : il trône sur le chevalet devant mon bureau, et je m’y égare régulièrement !


Xpos : Concernant "Sous la Surface" on y ressent une recherche de tous les aspects du faux-semblant, des doubles aspects de la réalité, d’où cela vous vient-il ?


Gwen : Bien vu ! C’est vrai que c’est ce qui prédomine dans la plupart des nouvelles : ce qui se passe sous la surface "polissée", sous le vernis imposé par la société. Qui sommes-nous vraiment, au fond de nous ? Je ne tomberai pas dans la psychologie de comptoir, mais quand j’étais ado, j’ai appris avec un temps de retard à me conformer à cette apparence que l’on exige en société. Quand on demande à quelqu’un si ça va, c’est une formule de politesse et non une vraie question : on ne s’attend pas forcément à ce que la personne nous déballe ses états d’âme et ses maux au détour d’un couloir. Malheureusement, je dirais. Un concept de non-franchise que j’ai mis un peu de temps à intégrer, et qui m’a conduite, je pense, à distinguer la carapace souriante du moi profond.


Xpos : Un point que je voulais soulever avec vous, le seul un tantinet négatif et il concerne uniquement l’édition papier ! J’ai à côté de moi mon exemplaire papier, tout beau, superbe couverture (félicitations à monsieur si j’ai bien compris), mais son format me dérange un peu. Pourquoi aussi grand pour un petit recueil de nouvelles ? Un format plus « poche » coulant dans un sac à main ou une poche de veste plus facilement n’aurait pas été plus judicieux ? Histoire d’en lire une petite, quel que soit l’endroit où l’on soit plus facilement.


Gwen : Vous avez parfaitement raison ! C’est la première réflexion que je me suis faite en ayant pour la première fois mon livre entre les mains, et mon entourage le pense aussi : il est un peu grand, vu son épaisseur. En fait, j’ai bêtement suivi les indications de KDP pour créer mon livre, ai coché ce format par défaut (qui est en fait, je l’ai appris après, le format de référence aux États-Unis… Ça me fait une belle jambe !). Il m’est désormais impossible de modifier à nouveau le format sur KDP ; il faudrait que je crée carrément un nouveau livre. Mais je crains, en faisant ainsi, de perdre les commentaires que mon recueil a reçus sur Amazon. Voilà ma réponse bien triviale ! Ceci dit, j’attends un nouvel ISBN pour travailler également avec un autre imprimeur, et le format sera en A5.


Xpos : Et juste deux petites dernières, pour ne pas vous accaparer trop longtemps : les questions inutiles donc indispensables  savez-vous pourquoi les calatanautiques parlent avec la phalange alambiquée ?


Gwen : Ah… vaste sujet qui a fait couler beaucoup d’encre. Il me semble me souvenir que l’hypothèse la plus répandue est la suivante : cette espèce aquatique, découverte dans le sud de l’Espagne il y a quelques siècles et cousine de la sirène (dans le sens médiéval du terme, entendons-nous : celles avec une queue de poisson) utiliserait la phalange vrillée de son index droit pour favoriser l’écholocation. Un peu comme une antenne radio qui décuplerait l’envoi des ondes sonores, en quelque sorte. Le monde sous-marin recèle encore tellement de mystères !


Xpos : Où est-ce que je peux aller repeindre mon plafond en sautant ?


Gwen : Cette question me laisse perplexe, mais j’y répondrai tout de même. Je dirais, dans n’importe quelle pièce où l’on peut faire rentrer un trampoline… Je vous conseillerais néanmoins de vous munir d’un bon casque.

Merci beaucoup, Hubert Christophe, de m’avoir accordé votre confiance ! Votre challenge est une idée très intéressante, pour promouvoir les auteurs et les faire se rencontrer. Je garde l’idée pour prendre le relai très bientôt ! 😉


Xpos : c'est moi qui vous remercie ! Et faites donc, reprenez l'idée, que l'on fasse connaître toutes les perles que l'auto-édition peut apporter. Oui, comme dans tous les milieu, il y a du bon et du mauvais et il ne faut pas hésiter à fouiner.


le recueil de Gwénaëlle Daoulas ici => https://amzn.to/342Dca5


Comme toujours, celles de votre humble serviteur par-là => https://amzn.to/2DRDaVM


Bonne lecture à toutes et tous ! Abonnez-vous au blog pour ne pas louper les sorties ! :)

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